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Les reporters d'aujourd'hui et leurs difficultés d'expression

Jeudi 3 février 2011 à 0:40


Claire Galy
Esther Martignon

Thème : Contraintes et libertés
Sujet :
Les reporters d’aujourd’hui et leurs difficultés d’expression 

Depuis les années 2000, les journalistes ont d’énormes problèmes pour exercer leur métier dans la sécurité. La répression dans leurs pays, la présence d'organisations terroristes sont les principales composantes de leurs difficultés. Les associations, les syndicats de journalistes comme « Reporters sans frontières » sont là pour mettre en place le respect de leur sécurité. Les enlèvements et pressions auprès des reporters reflètent bien leur difficultés d’exercer leur mission d’information.

Nous allons voir dans quelle mesure la mission de journaliste révèle des difficultés de transmission de l’information ?

Nous allons décrire le métier de journaliste et dire quels sont ses droits, ses obligations, ses exigences. Ensuite nous étudierons quelles peuvent être les entraves à l’information. Nous illustrerons notre propos avec des exemples et nous analyserons les solutions qui permettraient de se libérer de ces entraves.

 I - Le métier de journaliste

Tout d’abord, nous allons définir les mots journalisme et liberté de la presse.
Le journalisme est la profession de ceux qui sont chargés, au sein d’un média, de la collecte, du traitement ou de la présentation de l’information. Ils sont appelés journalistes.
Définissons maintenant l’expression « liberté de la presse ». C'est l’un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui reposent sur la liberté d’opinion et la liberté d’expression. Selon l’article 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (DDHC) de 1789 : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : Tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi."

1- Comment y parvenir

Cette profession est en pleine évolution car aujourd'hui internet est devenue la principale source d’information.

Les journalistes de demain n’exerceront pas comme leurs aînés.

Pour accéder au métier de journaliste il y a plusieurs options d’études.
Après le Bac, les futurs étudiants peuvent se tourner vers un master professionnel ou une école de journalisme. Les années de la licence de journalisme permettent d’acquérir un capital culturel et de peaufiner un projet professionnel.
Parmi les écoles de journalisme une dizaine sont reconnues par la profession. Par exemple, les Instituts Etudes Politique (IEP) de province proposent une 4° année de préparation aux concours d’accès à l’
Ecole Supérieure du Journalisme (ESJ), au Centre de Formation des Journalistes (CFJ) et à l’Institut Pratique des Journalistes (IPJ).
Les étudiants ayant leur diplôme en poche ont différents débouchés possibles principalement axés sur les médias locaux.
Pour devenir journaliste il faut d’abord obtenir sa carte de presse. Il y a une première demande auprès de la CCIJP (Commission de la Carte d’Identité de Journalistes Professionnels) après avoir justifié de 3 mois consécutifs d’activité.

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La qualification de « journaliste » doit figurer sur le bulletin de paie. A défaut, on peut joindre un descriptif de ses tâches et la commission statue au cas par cas.
La carte « stagiaire », délivrée pour 2 ans n’est pas obligatoire pour exercer mais ouvre des porte. Après l’obtention de cette carte beaucoup de débouchés sont possibles.


2- Les droits, les devoirs, les exigences et le syndicat des journalistes

Une des libertés fondamentales de tout être humain est le droit à l’information, à la libre expression et à la critique. Les droits et les devoirs des journalistes sont de faire connaitre au public les faits et les actualités qui se passent dans le monde. Les journalistes ont une immense responsabilité envers le public qui prime sur toute autre, en particulier vis-à-vis de leurs employeurs et des pouvoirs publics. Dans leur mission d’information les journalistes s’imposent nécessairement des limites définies dans la "Déclaration des devoirs des journalistes".

Mais ces devoirs ne peuvent être respectés que si les conditions concrètes de l’indépendance et de la dignité professionnelle sont réalisées.


Extrait de la Déclaration des devoirs des journalistes :

Les devoirs essentiels du journaliste dans la recherche, la rédaction et le commentaire des événements
sont :

1) - Respecter la vérité, quelles qu'en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité ;

2) - défendre la liberté de l'information, du commentaire et de la critique ;

3) - publier seulement les informations dont l'origine est connue ou dans le cas contraire les accompagner des réserves nécessaires ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et documents ;

4) - ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents ;

5) - s'obliger à respecter la vie privée des personnes ;

6) - rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte ;

7) - garder le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement ;

8) - s'interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation et les accusations sans fondement, ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d'une information ;

9) - ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n'accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs ;

10) - refuser toute pression et n'accepter de directive rédactionnelle que des responsables de la rédaction.



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http://www.lapanse.com/
Guillaume Durand journaliste et animateur de télévision français
participe aux affiches de Reporters sans Frontières.



Extrait de la Déclaration des droits des journalistes :

1) - Les journalistes revendiquent le libre accès à toutes les sources d'information et le droit d'enquêter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique. Le secret des affaires publiques ou privées ne peut en ce cas être opposé au journaliste que par exception et en vertu de motifs clairement exprimés.

2) - Le journaliste a le droit de refuser toute subordination qui serait contraire à la ligne générale de l'organe d'information auquel il collabore, telle qu'elle est déterminée par écrit dans son contrat d'engagement, de même que toute subordination qui ne serait pas clairement impliquée par cette ligne générale.

3) - Le journaliste ne peut être contraint à accomplir un acte professionnel ou à exprimer une opinion qui serait contraire à sa conviction ou à sa conscience.

4) - L'équipe rédactionnelle doit être obligatoirement informée de toute décision importante de nature à affecter la vie de l'entreprise. Elle doit être au moins consultée, avant décision définitive, sur toute mesure intéressant la composition de la rédaction : embauche, licenciement, mutation et promotion de journalistes ;

5) - En considération de sa fonction et de ses responsabilités, le journaliste a droit non seulement au bénéfice des conventions collectives, mais aussi à un contrat personnel assurant la sécurité matérielle et morale de son travail ainsi qu'à une rémunération correspondant au rôle social qui est le sien et suffisante pour garantir son indépendance économique.





Jeudi 3 février 2011 à 0:47

II - Les entraves à l’information

En France...

En France, les journalistes ont beaucoup plus de libertés que les journalistes étrangers et que les reporters français travaillant sur le terrain à l'étranger. Par contre, les journalistes travaillant en France subissent quelquefois des pressions politiques.
Par exemple, lors de la venue du président chinois en 2010, les journalistes furent censurés. Les conférences de presse ont été interdites ainsi que la publication des réactions des politiques.
Les droits des journalistes ont donc été bafoués.

Autre exemple : dans le cadre de la campagne précédant les élections européennes, le 1er juin 1994, le journaliste français Paul Amar avait proposé des gants de boxe lors d’un débat entre Jean-Marie Le Pen et Bernard Tapie. A la suite de cette remarque il a été contraint de quitter son poste. L'article 2 du code de déontologie du journalisme stipule que le journaliste doit "Défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique". On peut donc en conclure que Paul Amar était en droit de faire  ce commentaire.


En Mai 2010, une question se pose parmi les journalistes : "Pour résoudre la crise de crédibilité des journalistes, faut-il passer par la création d’un Conseil de presse français ?"

Une loi dite de « protection du secret des sources des journalistes » a été adoptée le 4 janvier 2010. Le Syndicat National des Journalistes s’est inquiété notamment des exceptions apportées par la loi à la protection des sources.
Les journalistes voient encore leurs investigations limitées pour nombre d’affaires françaises comme Karachi, Woerth-Bettencourt ou encore la mort des otages français à Niamey (Niger).  



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... et dans le monde.

 

Dans le monde, nous pouvons compter bon nombre de pays où les journalistes travaillent dans des conditions difficiles.
Par exemple, nous pouvons citer de nombreux journalistes français ayant été pris en otage :

Christian Chesnot et Georges Malbrunot journalistes à France Télévision ont été pris en otage en 2004, Florence Aubenas journaliste à Libération a été enlevée dans le même pays en 2005. Citons aussi Maryse Burgot, grande reporter à France 2 , kidnappée en 2000 aux Philippines.

Aujourd’hui, on parle beaucoup des journalistes de France Télévision, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier ainsi que de leurs trois accompagnateurs afghans Mohamed Reza, Ghulam et Satar enlevés en Afghanistan le 29 décembre 2009 par les talibans alors qu’ils réalisaient un reportage pour le magazine « Pièce à conviction » pour la chaîne France 3.

 

Dans le monde, il y a aussi de nombreux pays où les médias sont contrôlés par le pouvoir ou par l’armée. En 2006, une liste a été faite par le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ) concernant les dix pays maitres de la censure.

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En premier lieu, nous pouvons citer la Corée du nord. La Corée du nord est sans doute le pays le plus fermé du monde où subit la plus grande censure. Il n’y a pas de journalistes indépendants. Chaque poste de radio ou de télévision capte seulement les programmes autorisés par le gouvernement en place.

 

Quatre autres pays complètent la liste établis par le CPJ : la Birmanie, le Turkménistan, la Guinée équatoriale et enfin la Libye.

Ces pays sont le « top 5 » des pays les plus censurés.

Les pays s’ajoutant à la liste sont l’Erythrée, Cuba, l’Ouzbékistan, la Syrie et la Biélorussie.

Le 3 mai 2006, le CPJ qualifie la censure d’Etat comme l’une des plus pressantes menaces contre les journalistes dans le monde. Le CPJ a étudié l’exercice de la liberté de presse dans le but d’évaluer non seulement les conditions de l’accès du public à des informations indépendantes mais aussi les méthodes de censure qu’emploient les divers gouvernements.

 

Pour classer les pays maitres de la censure, le CPJ a procédé ainsi :

- Des équipes locales ont été la base de ce classement. Pour établir ce classement elles ont utilisé leurs propres connaissances sur leurs libertés et conditions de travail. Puis elles ont choisi des critères rigoureux tels que le contrôle de l’Etat sur les médias, l’existence d’une censure formelle, le recours de l’Etat à la violence, l’emprisonnement et le harcèlement des journalistes, le brouillage des médias audiovisuels étrangers et les restrictions à l’accès privé à Internet.

La directrice du CPJ Ann Cooper a déclaré :

 « La population de ces pays est quasiment isolée du reste du monde par des dirigeants autoritaires qui musèlent la presse et étranglent l’information grâce à des lois répressives, la peur et l’intimidation »

 

Nous pouvons aussi prendre pour exemple  le drame qui s’est passé en Russie en octobre 2006. La journaliste Anna Politkovskaïa, connue pour son opposition face au pouvoir et au président Vladimir Poutine a aussi couvert le conflit tchétchène. Ses critiques envers les autorités russes furent mal acceptées par le pouvoir central de Russie.

Anna Politkosvkaïa a été assassinée en octobre 2006, son corps a été retrouvé dans la cage d’escalier de son immeuble.


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Un portrait en mémoire d'Anna Politkovskaïa

 

Les journalistes subissent des conditions de travail difficiles dans d’autres pays. La Chine, pays en voie de développement et forte puissance économique dans le monde censure la presse. Les réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter sont interdits et les journalistes sont aux ordres du gouvernement.
L’Iran, les pays du Proche Orient sont également touchés par ce non-respect de la liberté d’expression.

Plus récemment, en Côte-d’Ivoire, les journalistes rencontrent des difficultés pour exercer leur mission d’information et pour révéler au monde ce qui ce passe dans leur pays.
Nous pouvons citer aussi le cas de la Tunisie pendant la Révolution de Jasmin, et le cas de l’Egypte en janvier et février 2011.

 

Citons aussi l’affaire WikiLeaks. Ce site Internet a pour but de révéler de manière anonyme des informations  témoignant de la réalité sociale, politique voire militaire qui serait cachée au monde entier. Ce site a créé une énorme polémique du fait de ses révélations sur les différents dossiers concernant plusieurs pays.

 

Des pays européens ont parfois tendance à ne pas respecter la liberté de la presse.
Prenons le cas de la Hongrie : une loi adoptée en décembre 2010 est jugée dangereuse par rapport au secret des sources et intrusive au niveau du plan des contrôles des contenus. L’Association Hongroise des Journalistes a décidé de faire appel à la solidarité internationale afin que la fameuse loi sur les médias soit modifiée. Elle suscite de fortes réactions internationales alors que la Hongrie prend la présidence de l’Union Européenne.    

 

Les journalistes peuvent évidemment compter sur les différentes associations de nombreux pays qui sont là pour défendre leurs droits, leurs libertés...


Vendredi 4 février 2011 à 15:15

III-Les solutions pour se libérer des entraves


1)      Les associations

 

Les associations pour défendre les droits des journalistes et la liberté de la presse sont nombreuses en France.

Elles défendent les journalistes pris en otage, ceux qui subissent la censure en France ou dans le monde.

 
Citons :
-
l’Association des Journalistes Professionnels  (AJP) qui est elle-même membre de la Fédération Internationale des Journalistes.
L’APJ est présente dans différentes instances officielles, où elle défend les intérêts de la profession : Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) de la Communauté française et CSA de la Communauté germanophone, Vlaamse Mediaraad de la Communauté flamande, Conseil pour l'Education aux Médias (CEM) de la Communauté française. L'AJP défend également les intérêts de ses membres.  

 

- Reporter Sans Frontières lutte pour la liberté des journalistes à travers le monde. C’est une Organisation Non Gouvernementale fondée en 1985 par Robert Ménard. Sa devise est «Sans presse libre aucun conflit ne peut être entendu ».

Dans ses communiqués de presse, Reporter Sans Frontières (RSF) se défini ainsi : "Reporters sans frontières défend les journalistes emprisonnés et la liberté de la presse dans le monde, c'est-à-dire le droit d'informer et d'être informé, conformément à l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme ".

RSF a fait l'objet de diverses critiques visant un parti-pris pro-américain, ses campagnes contre Cuba et le Vénézuela, son refus d'aborder la liberté de la presse en France, ses actions contre la tenue des Jeux olympiques à Pékin en 2008, un financement partiel par des fonds américains (National Endowment for Democracy), des groupes de presse, l'Open Society Institute, le Center for Free Cuba, et l'Union européenne.

- "Amnesty International" dont le but n'est pas forcément lié à la défense de la liberté de la presse. Cette association oeuvre davantage pour que le public n'oublie pas les otages et donc notamment les journalistes en captivité.

http://tpe-ec-ecrit.cowblog.fr/images/amnestyinternational.jpghttp://www.miwim.fr/


Nous avons cité des associations francophones et internationales œuvrant pour la liberté de la presse. Nous allons voir maintenant comment s'organise la mobilisation afin que l'on n'oublie pas les journalistes en difficulté.

2)    Des mobilisations (en France)

Pour soutenir la liberté de la presse et les journalistes en otage, les différentes associations ou organisations mettent en œuvre différentes mobilisations. Cela peut être un concert, une manifestation dans la rue etc.

Voici un lien pour signer une pétition pour la libération de Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière :  La pétition


De plus, les chaînes de France Télévision, France 2 et France 3 en particulier, mais aussi des chaines concurrentes, diffusent à la fin de chaque journal télévisé le portrait des journalistes français Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière pris en otage depuis désormais plus de 400 jours. Cette initiative a été prise pour ne pas les oublier et montrer leur solidarité de leurs confrères.

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Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière ont leur image diffusé a la fin de chaque JT


Cette initiative avait été prise par les chaînes de télévision pour soutenir les otages français, Florence Aubenas, Christian Chesnot et Georges Malbrunot. Les situations de ces otages ont eu une fin heureuse, ils ont pu se rendre compte à leur retour en France de la mobilisation des Français.

Un concert a été organisé par France Télévision à l’occasion de leurs 300 jours de captivité en octobre 2010. Des chanteurs ont été conviés pour cet événement comme Laurent Voulzy et Alain Souchon mais aussi d’ex-otages tels que Florence Aubenas.
Ce concert a été traduit en simultané dans les différents dialectes afghans.


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Image télévisuelle pour un concert de solidarité pour Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière diffusé sur les chaînes de France Télévision.


Les familles des otages français en Afghanistan que nous avons cités plus haut ont fondé un comité de soutien dont la marraine est Florence Aubenas. Ce comité de soutien se nomme  «Liberezles.net».

Il y a d'autres façons de mobiliser les populations :
- Le site internet de l’association « reporters sans frontière » dispose d’un « baromètre de la presse 2011 ».

En ce moment il y a 8 journalistes tués ; 1 collaborateur tué ; 151 journalistes emprisonnés ; 9 collaborateurs emprisonnés ; 119 net-citoyens emprisonnés.
Chiffres pris le 20/03/11

- Certaines mairies, ou monuments de grandes villes affichent les portraits des journalistes sur leurs façades.



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http://cache.20minutes.fr/
En décembre 2010 à l’occasion des 1 an de captivité de Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière
leurs portraits on était projetés sur la façade de l’Arc de Triomphe.

Ces manifestations on pour but de ne pas oublier les otages et de montrer à leur ravisseurs que leur pays les soutiennent. Elles permettent bien entendu de montrer aux otages que l’on pense a eux et qu'ils ne sont pas oubliés.


Lundi 7 février 2011 à 21:37

Conclusion :

Bravant le danger, les journalistes font leur possible pour remplir leur mission : recueillir et diffuser l'information. Pourtant, certains pays ou groupes de pression pratiquent la censure et refusent que des journalistes enquêtent ou que l’information passe les frontières. Jusqu'à recourir aux moyens les plus radicaux.
Grâce au travail des associations ou organisations diverses, le public est sensibilisé aux problèmes liés à l'exercice du métier de journaliste et se mobilise.
Ce travail nous a fait également prendre conscience qu’il existe différents degrés dans les entraves à la liberté de la presse. Cela peut aller de la simple pression politique à l'exécution des journalistes.

Les événements récents en Tunisie, Egypte, Lybie nous ont montré à quel point les gouvernements antidémocratiques échouaient à mettre en place une censure efficace. En effet, grâce aux téléphones portables , aux réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter, les populations communiquent entre elles, captent et diffusent témoignages et images dans le monde entier. Il ne s'agit pas à proprement parlé d'un travail de journaliste mais il est considéré et utilisé comme une véritable source d'informations par les médias occidentaux.

 

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